Le projet CARIBSAN
est cofinancé par l’Union Européenne à travers le programme INTERREG Caraïbes
La majorité de la population des Caraïbes vit à proximité immédiate du littoral où se trouvent des écosystèmes particulièrement fragiles et des usages dits sensibles (zones de baignade notamment). Le traitement des eaux usées est souvent insuffisant, ce qui provoque des nuisances et des rejets polluants, susceptibles d’être dangereux pour la santé humaine comme pour les écosystèmes.
Le projet CARIBSAN a pour objectif de promouvoir le traitement des eaux usées par les Filtres Plantés de Végétaux (FPV) à travers la Caraïbe
Dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique), l’utilisation d’une plante locale (du genre Heliconia ou oiseau de paradis) couplée à un substrat pour filtrer et épurer les eaux usées prenant modèle sur les zones humides naturelles a démontré son efficacité depuis déjà plusieurs années. Cette solution fondée sur la nature a l’avantage d’être plus simple et moins coûteuse à installer et à gérer que d’autres systèmes épuratoires. De plus, cette solution a l’avantage d’être plus résiliente aux aléas naturels des régions tropicales (cyclones notamment).
Conçu et mené par l’Office de l’Eau de la Martinique (ODE Martinique), le projet CARIBSAN (Juin 2021-Décembre 2022, 1,7 millions d’euros) est mis en œuvre avec des partenaires français de l’Office de l’Eau de la Guadeloupe (ODE Guadeloupe), de l’Institut national de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), de l’Office International de l’Eau (OiEau) et également par les partenaires techniques des pays bénéficiaires : l’Institut National des Ressources Hydrauliques de Cuba (INRH), l’association caribéenne de l’eau et de l’assainissement (CAWASA), les sociétés de gestion de l’eau et de l’assainissement de Sainte-Lucie (WASCO) et de la Dominique (DOWASCO).
Le projet CARIBSAN est cofinancé par l’Union Européenne à travers le programme INTERREG Caraïbes au titre du Fonds Européen de Développement Régional, par l’Agence Française de Développement (AFD) et par les Offices de l’Eau (ODE) de Martinique et de Guadeloupe.